Love is in the eye – Ce que les yeux nous révèlent

By Dominik | b | Comments are Closed | 7 February, 2020 | 0

Quand on parle d’yeux, de pupilles et de regards, nos opticiens sont dans leur élément. Les troubles de la vue et les astigmatismes rythment le quotidien de nos magasins. Cependant, quelle conséquence a l’amour sur nos yeux ? Ce cas relève-t-il des optométristes ou plutôt des cardiologues ?

Comme la Saint-Valentin approche et qu’on espère que l’arc de Cupidon est déjà tendu, reste la question de savoir dans quelle mesure le romantisme peut ouvrir les fenêtres de l’âme. Chez Edel-Optics, nous ne voulons, cette fois, pas vous vendre des lunettes vous permettant de voir la vie en rose mais nous pencher sur ces questions avec vous.

Coup de foudre

Ceux qui connaissaient leur partenaire actuel des années avant de se mettre en couple se moquent peut-être de ce phénomène. Ceux, par contre, qui sont tombés amoureux dès le premier contact, jurent, de leur côté, par le coup de foudre. Mais quel en est le secret ?

Il doit d’abord y avoir une raison pour que le mécanisme biochimique de l’attirance se mette en route. En effet, un regard profond dans les yeux peut suffire pour déclencher des processus hormonaux dans notre organisme. Des études scientifiques prouvent que nous trouvons un visage plus attirant si nous échangeons des regards avec notre interlocuteur. Ces regards que nous échangeons avec d’autres activent aussi bien les zones de notre cerveau responsables de nos sentiments que le système de récompense de notre cerveau. Cela ne suffit naturellement pas à faire apparaître par magie l’amour éternel mais on a observé que ce qui se passe alors dans le cerveau est encore manifeste chez les amoureux de longue date.

Si on veut à tout prix tomber de nouveau amoureux, il n’est certes pas possible d’appuyer sur un bouton pour mettre la machine en route, mais le contact visuel aide. Il est même le point de départ d’une histoire d’amour si l’objectif n’est pas seulement de désirer quelqu’un pour son apparence physique mais que l’attirance soit réciproque. Car un sourire ne peut naître que si deux paires d’yeux se croisent et qu’on se dévisage. Et c’est ainsi que commence la magie. Les neurones du cortex orbifrontal (dans le lobe frontal au-dessus des orbites) s’animent. Ils sont responsables des prises de décision, du contrôle de nos émotions et de l’interprétation des expressions faciales. Quand les regards de deux personnes se croisent et qu’elles sentent vraiment attirées l’une vers l’autre, cette zone du cerveau « s’allume » comme deux ampoules qui seraient interconnectées.

Là vous faites de grands yeux

Un couple d’amoureux se reconnaît à la manière dont les yeux de l’un sont complètement dirigés vers l’autre. Les pupilles se dilatent alors nettement. « Le cerveau dit : Je m’efforce de laisser passer plus de données », Stefan Verra, expert du langage corporel explique-t-il. Les pupilles se dilatent quand on est heureux ou quand on est excité sexuellement. Quand on excité on voit son interlocuteur d’un autre œil. C’est pour cela qu’on dit quelqefois : regarder sans fixer des yeux ! Comme la dilatation des pupilles représente une réaction instinctive du système nerveux autonome, on ne peut l’éviter. Il est d’autant plus important de doser le contact visuel. Il est indispensable pour la communication. Il joue un rôle important même dans la plupart de nos interactions avec les animaux. C’est ainsi que se signalent la menace, l’intérêt ou la sympathie.

Pour en rester à la sympathie, la réaction des pupilles peut révéler si on ressent le contact visuel comme étant agréable ou pas. Si on aime le regard d’une autre personne, on réagit généralement avec une dilatation plus forte des pupilles. Il ne faut cependant pas exagérer et éviter que le regard soit ressenti comme un dévisagement (ce qui mènerait à une perte de sympathie). Lors d’expériences menées à l’université de Londres (University College London) avec environ 500 participants, il ne fallait en moyenne qu’environ trois secondes pour que les personnes testées se sentent mal à l’aise.

Si vous êtes de sortie le soir du 14.02. pour espérer être visé par les flèches de Cupidon, rappelez-vous des trois règles suivantes :